Présentation: nous sommes en l'an 2019 après l'invasion de l'Egypte par un nuage de sauterelles géantes. L'action se passe en Macronie, chez ADREXIA, une entreprise de distribution de papyrus en boite aux lettres.
Nous trouvons chez Adrexia plusieurs syndicats de défense des esclaves, comme par exemple, pour ne citer que les principaux :
- La TGC (très grosse calamité), spécialisée dans les combats de rue, l'agitation d'oriflammes producteurs de vent accompagnée de vociférations éructant des mots inaudibles comme venus de la planète des singes.
- L'USD , rien à voir avec le dollar US, (union syndicale déphasée), à géométrie variable.
- La TAC (très active collaboratrice), amie des patrons, sous la houlette du fameux chef grec Milas HENADOU, écrivain, philosophe et redoutable chroniqueur sur les livres de la TAC.
- FO (Force Ouvrière), le seul syndicat qui, pour défendre les esclaves, ose mettre les patrons au tribunal, avec les risques que cela comporte, et se retrouve ainsi la cible privilégiée des trois autres, par jalousie pour les uns, ou pour défendre les dirigeants pour l'autre.
Quand la TAC attaque :
A bas le temps max ! Le temps max est le temps maximum payé au distributeur de papyrus pour effectuer le marathon. Au-delà de ce temps, le sablier s'arrête et le travail n'est plus payé.
Les patrons ont mis en place ce système pour économiser un max de sesterces.
Un esclave doit rester un esclave !
Dans le compte rendu de la commission de suivi de l'accord du IV juillet MMXVI (4.7.2016), diffusé sur le recueil d'écritures de la TAC, nous pouvons lire que son représentant à cette commission, donc Milas Henadou, "a demandé que soit soumis au vote la suppression du temps max". C'est du gros comique troupier , une farce de Scapin !
L'accord porte sur le contrôle du temps de distribution . Or, dès le temps max atteint, le sablier stoppe net, et donc il n'y a plus de contrôle du temps. D'évidence, ce temps max est contraire à l'accord. Depuis quand doit-on soumettre la suppression d'une mesure illégale au vote d'une commission sans aucun pouvoir face à une direction à la fois sourde et muette?
Ce n'est qu'hypocrisie démagogique !
La seule, unique et vraie solution : le tribunal, comme nous le faisons chez FO, mais pour cela, il faut en avoir... !
Le fin mot de cette histoire, qui nous donne envie de faire "la grosse commission", le voici :
le cadre dirigeant qualité d'Adrexia chargé du bon suivi de l'application de ce temps max n'est autre que le DSC (délégué syndical central) de la TAC, et il aurait fort bien pu participer à l'élaboration et à la mise en place de ce temps . Face aux conséquences catastrophiques avérées de ce temps max sur la qualité du travail, il se doit de sauver la face.
Il faut sauver le légionnaire DOT. Et quoi de mieux que de demander à ses serfs d'en soumettre la suppression au vote de la commission qui n'est pas tombée dans ce piège grotesque.
C'est l'histoire du pompier pyromane...chers camarades (mal) syndiqués, pouvez-vous éteindre l'incendie que je viens d'allumer ?
Et mieux encore :
Le sieur Milas Henadou s'est offert le grand luxe d'aller vérifier sur le terrain le temps théorique appliqué pour le parcours du marathon de 11 secteurs. En soi, rien de bien répréhensible. Oui mais, secteurs situés à...accrochez vos ceintures...Nîmes, Avignon, Rouen, Angoulême, et naturellement Poitiers, chez des camarades à lui, supposons-nous, et le tout avec départ Perpignan. Et ce, malgré l'opposition de la commission qui a voté contre, mais avec la bénédiction bienveillante de la direction (service qualité?). Tiens, qui a dit bizarre ?
Comme si dans ces 5 centres il n'y avait personne pour valider ces secteurs !
Et, cerise d'Itxassou sur le gâteau, pas basque du tout, "malgré ces accompagnements, les demandes de modifs n'ont pas été acceptées par la direction et ne le seront plus".
La direction a flairé l'embrouille entre copains.
Comme on dit, "voyage à vide", mais pas pour le coffre fort de cet illustre personnage, aussi assoiffé d'indemnités kilométriques que le bédouin d'eau fraîche de l'oasis.
Voyons : 5 trajets ci-dessus A/R = environ 5.400kms à 0,40s = 2.160 sesterces de frais.
En effet, Milas Henadou ne se déplace qu'en carrosse privé, tracté par 6 chevaux et préfère les longs trajets juteux, car même ses chevaux aiment le blé. Il abhorre les déplacements en diligence commune au prétexte d'être "homo claustrophobus" à défaut "d'homo sapiens".
Et d'ajouter (recueil écritures TAC ):"les représentants des autres syndicats ont préféré le confort des salles de réunions à la brutalité du terrain". Il fait suivre son armure au cas où le terrain lui balancerait des cailloux !
Comme si ces 4 représentants pouvaient contrôler près de 10.000 secteurs foireux à travers le pays. Nous leur donnerions rendez-vous dans 10 ans, même heure même endroit lorsque les sauterelles se seront retirées d'Egypte !
Et de regretter, "que les membres de la commission de suivi ne prirent pas le chemin emprunté par le représentant de ce syndicat". On rêve !
Un chemin à 2.000 sesterces,ce n'est plus un chemin bouseux mais une voie royale pavée ! La via Milas Henadou, Perpignan Paris direct sans halte !
(à suivre)