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Le syndicat FO informe et défend le personnel MILEE

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Des salariés traités comme du bétail

01-06-2010

adxgrevemarseille Syndicat FO au service des salariés d'ADREXO - Actualités - Results from #720

Adrexo. Les distributeurs de gratuits publicitaires en grève depuis hier matin sont reçus par leur direction.

Une vraie colère, un sentiment d’être méprisés, d’être des pièces interchangeables, tel est l’état d’esprit des salariés d’Adrexo, société distributrice de gratuits publicitaires, émanant pour la plupart de grandes surfaces et répartis dans les boîtes à lettres de particuliers. Des salariés en situation de grande précarité, dont la moyenne des salaires ne dépasse les 600 euros.
    L’attitude de la direction à leur égard a dépassé les bornes. Dès hier matin, ils se sont mis en grève pour protester contre des conditions de travail intolérables. « D’un autre âge », comme les qualifie Elie Lumbroso, délégué syndical FO. Et des rapports humains qui ne le sont pas moins.
    Le travail des distributeurs, qui s’étale sur trois journées (lundi, mardi et mercredi), peut commencer dès quatre heures du matin. Une fois leur feuille de route établie, qui stipule le temps accordé à la distribution et la rémunération attribuée en conséquence, c’est à bord de leurs propres véhicules qu’ils effectuent leur tournée. « Là où le bât blesse, c’est que l’estimation du temps de travail pourrait être, selon les secteurs, multipliée par deux », poursuit le syndicaliste. Une des principales revendications des salariés est donc que la direction revoie la typologie des secteurs. Résultat : pour beaucoup de distributeurs, un nombre important d’heures supplémentaires non rémunérées.

Pas de liberté syndicale
    « Pas plus que n’est pris en compte l’usure de nos véhicules. Regardez le mien, dit Pierre. Les amortisseurs ne sont plus qu’un souvenir. Quant au moteur, il ne va pas tarder à rendre l’âme. Qui le remplacera ? »
    L’exigence d’une prime de 200 euros a été revendiquée pour combler le criant manque à gagner des distributeurs. Arrogants, les petits chefs du centre de Malpassé n’ont pas manqué de leur répliquer que jamais la direction ne consentirait à leur donner satisfaction. Des petits chefs allant jusqu’à refuser aux grévistes un simple verre d’eau ou l’usage de la machine à café.
    Quant au droit syndical, il est tout simplement bafoué. « Nous ne disposons même pas d’un local pour nous réunir », déplore Elie, lui-même menacé de licenciement par la direction qui n’a pas hésité à porter atteinte à sa vie privée.
    Dès la fin de cette première matinée de grève, les salariés se sont rendus au siège de la société, à Aix-en-Provence. « Aucune réponse à nos revendications ne nous a été donnée », déplorent les salariés. Le mouvement se poursuit donc. « Cette direction ne comprend que le langage de la force », souligne Elie.
 


GÉRARD LANUX